Sur le Lot .....
Escapade à Cahors
(Photo empruntée au site de la ville)
Départ une température peu fraîche et très vite la chaleur est revenue sur Cahors.
Visite de la vieille cité historique avec ses jardins secrets et ses ruelles médiévales.
et pour finir la traversée du Pont Valentré
Et le petit Diablotin agrippé à la Tour centrale
L’histoire se passe à Cahors, ville située dans le Lot, il y a très, très longtemps. On raconte qu’en ce temps là, vers 1306, la ville était assez riche et vivait du commerce de la laine des moutons de la région et du vin.
Pour comprendre l’histoire, il faut voir que la ville de Cahors est située dans les méandres d’un grand fleuve appelé le Lot. Elle y forme presqu’une ile.
Les consuls de la ville et les cadurciens, habitants de Cahors, décidèrent à cette époque que pour symboliser combien la ville était prospère, ils allaient construire de beaux bâtiments : palais épiscopal, églises, université, écluses et barrages pour faire circuler les marchandises. Il fut décidé, à ce moment là de construire un énorme pont qui enjamberait le Lot à l’ouest de la ville. C’était un moyen de défendre la cité en cas de troubles et notamment contre une attaque éventuelle des anglais.
La nouvelle fit rapidement le tour de la ville et arriva aux oreilles d’un homme qui était maçon. Celui-ci vient proposer ses services aux consuls de la ville. Bien que simple apprenti, l’homme raconta le tour de France qu’il avait fait et tous les chantiers auxquels il avait participé. Il fut choisi.
Il exultait de joie. Il était maître maçon, enfin ! Les plans du pont que les consuls dénommèrent Pont Valentré furent dessinés et approuvés. Le chantier commença.
Jour après jour, avec les hommes mis à disposition, notre maitre maçon dirigea le chantier. Jour après jour ou plutôt, nous devrions dire, années après années. En effet, depuis le début du chantier, plusieurs années s’étaient écoulées. C’était un travail long pénible. Plus de 70 ans étaient passés depuis la commande ! Parfois les pluies arrivaient, faisaient monter la rivière et les berges étaient inondées, ralentissant le travail.
Les consuls appelèrent le maitre maçon et le menacèrent de ne pas le payer si le chantier n’était pas fini ans les délais.
Le maitre maçon rentra chez lui, triste, préoccupé et fort abattu. C’est à ce moment là qu’apparu devant lui, un petit bonhomme avec une fourche et avec deux cornes. Le maitre maçon comprit qu’il avait devant lui un envoyé de Satan. Un frisson glacé lui parcouru le dos. Mais il était si abattu, si angoissé à l’idée de la punition des consuls de la ville qu’il écouta le marché que lui proposa le diablotin. Celui-ci était simple : le Diable l’aidait à achever le chantier du pont et en échange tu me donnes ton âme. Arès beaucoup d’hésitation, le maçon accepta mais il posa une condition. Celle que le diablotin exécutes scrupuleusement les ordres du maçon car lui seul connaissait le métier. Il dit, " si tu ne fais pas scrupuleusement ce que je te demande alors notre pacte sera rompu ». Le diablotin, sûr de lui, accepta. Ainsi, continua le chantier qui avec l’aide du diablotin, avançait vite. Les consuls étaient ravis et félicitèrent le maçon. Le chantier du pont s’achevant presque, notre maçon repensant au pacté conclu avec le diable, redevient triste et préoccupé. Il se confia à sa femme. Ils décidèrent de donner un dernier travail au diable... Ainsi le maçon demanda au diable d’aller chercher de l’eau mais avec un récipient particulier : un grand cible percé d’eau. Le diable s’y repris à plusieurs fois, allant de plus en plus vite. mais quand il arrivait, le récipient était toujours vide ! Le maçon lui dit : tu n’arrive donc pas à exécuter cette tache ? Note pacte est donc rompu !
Plutôt que de lui répondre, le diable plongea et disparu dans le Lot. Mais pour se venger, chaque nuit, le diable revient et arrache une pierre de la Tour et reste à l’intérieur de la Tour. Le maitre maçon accroche une pierre avec un petit diable accroché qui joue le rôle de leurre pour le vrai diable...
Si on regarde avec attention, en haut de la Tour centrale, on peut voir un petit diable accroché. ...
En fait, c’est lors de la réfection du pont, dit Pont du Diable, en 1879, que l’architecte accrocha un petit diable faisant mine d’arracher une pierre.
Une version différente de La Légende du Diable du Pont Valentré Clic !!!!
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Photo prise sur ce joli site ICI